… Mon combat !

Depuis ma naissance, j’ai tenté de survivre aux affres, à la terreur, aux agressions et coups d’un père pédophile pervers narcissique, qui dès mes trois ans, pour réfuter mes dénonciations des sévices qu’il a voulu m’infliger et qu’il a réussi à infliger à ma sœur et à mon frère, comme à des dizaines d’enfants dont il était à l’époque l’instituteur, un « père » qui pour se masquer, m’a discrédité auprès de ma famille, dont certains ; par aveuglement car terrorisé où naïvement, voire achetés comme mon frère et ma sœur, actuellement toujours sous son emprise et pollués par sa « générosité » pour payer leur silence, … m’ont renié !

Pour appuyer ses mensonges, disitiller et inoculer plus profondément ses propos toxiques, auprès des naïfs ou complices terrorisés de la famille, pour rassurer mon frère et ma sœur et petits-enfants, toujours pour insister et prouver sa bonne foi, réfutant avec haine et violence les faits de pédophilie qui l’accablent, il a eu le toupet d’écrire ses mémoires, pour les distribuer à la famille et proches connaissances, comme le justificatif qui le laverait des accusations qui pèsent sur lui et des traces qu’il a pourtant laissées autour de lui et auprès de ceux qu’il a tourmentés, comme auprès de ses collègues et le rectorat qui a archivé les plaintes de nombreux parents et témoignages d’élèves, que jadis on gardait sous silence, pour comme toujours et encore aujourd’hui, surtout ne pas faire de vague … Mais les traces, les écrits et les souvenirs demeurent !

Ce péché d’orgueil, d’avoir édité sa biographie, pour une vie d’une affligeante banalité aussi triste, s’affiche comme la preuve, d’avoir voulu réinventer son passé, en éradiquant ses frasques, pourtant hélas ainsi d’autant plus mises en évidence !

Ici vous trouverez le résultat de ce combat, exprimé pour contrer cette souffrance destructrice et stabiliser mon traumatisme, que j’ai en expérience partagé comme thérapie avec mes élèves et étudiantes, auprès desquelles j’ai enseigné une créativité reconstructrice, qui comme précisé plus bas, construit l’être et éveille la conscience !

Un partage qui m’a permis de jeter des ponts vers le futur pour comprendre mon passé et justifier mon vécu, comme celui de mes étudiantes impliquées !

Je suis fier de ceux et celles qui grâce à ma pratique, ont réussi à cracher le venin inoculé pour se défaire d’un passé noirci par des êtres nuisibles qui ont massacré leurs enfances, afin de tenir debout aujourd’hui !

Je ne suis ni artiste, ni peintre, mais juste un homme, sans enfance, qui malgré le silence, la lâche complicitée de mon frére aveugle de bétise et de ma soeur complice vénale comme certains proches, a refusé de se soumettre au malin !

Ci-dessous, après 10 années d’instruction ; ma première victoire pour une de mes étudiantes, que j’ai encouragé, soutenu et assisté dans son combat !

Un nuisible de moins !

ici une autre version ...

Résumé de vie, de 1962 à 2007

Le petit Creutzmeyer est venu au monde à Colmar un jour où il ne s’y attendait pas !

C’est pourquoi depuis il affiche toujours, soit cet air étonné, les sourcils dressés avec ce visage d’ahuri caractéristique, soit cet air sombre et sérieux, les sourcils froncés, qui lui donnent ce visage frondeur de vilain petit canard grognon qu’il est !

Le petit Creutzmeyer tout petit qu’il était n’avait de plaisir ; qu’à râler, maudissant déjà ce monde ingrat rempli de gens stupides, qui s’étonnaient de le voir démonter ses jouets pour en découvrir les mystères de fonctionnements alors que le reste du temps il le passait à rechercher la paix pour qu’on la lui foute.

Dès l’âge de trois ans à peine, fort de ses expériences destructrices, il se tourna vers la création afin là aussi d’en comprendre les mystères et c’est à la maternelle sous l’égide de mademoiselle Kleitz, qu’il réalisa ses premiers dessins et peintures, que la délicieuse demoiselle conserva précieusement dans le but de réaliser ses premiers catalogues d’œuvres enfantines.

C’est au fond de la classe, face à un chevalet, pendant que la marmaille dormait repue du lait chaud distribué gratuitement à cette époque, que le jeune Creutzmeyer s’adonnait à son art naissant.

Déjà le jeune prodige bénéficiait de par son caractère irascible et grâce à la gentillesse de sa maîtresse de certains privilèges. Non seulement on lui offrait un espace de création privé, mais on lui servait en exclusivité du jus de pomme à la place du lait chaud qu’il exécrait, ceci aussi afin d’éviter le nettoyage des renvois intempestifs du breuvage blanc sur le sol de la salle de classe.

Déjà sensible et déterminé le jeune peinturlureur, encore aujourd’hui se refuse à toutes boissons chaudes.

D’où sa désormais célèbre réplique : « Merci pas de café pour moi ! » qui sous-entend, certains ne l’ont hélas toujours pas compris : « tu pourrais me proposer autre chose, un whisky par exemple ! »

L’Alsacien paradoxalement élevé au jus frais de la pomme, poursuivi sa scolarité au primaire où son talent de graveur sur table et gribouilleur sur tout support se développa, artiste oui, rebelle, mais toujours premier de la classe, les doigts dans le nez et les mains dans les poches il devint expert en moindres efforts !

Au secondaire, jugeant observer le monde d’un peu trop haut, le talentueux gamin effronté, descendit de son piédestal, pour aller sabrer de plus près ses contemporains, redoublant, d’insolence et de flemme, comme plus tard, sa classe de quatrième grâce à la découverte du sexe faible et du jus de pomme mousseux à bulles qui n’était celui-ci pas fait avec des pommes.

Le jeune Creutzmeyer se fit auparavant remarquer, dès la première rentrée en classe de sixième, pour avoir jeté à la poubelle le tablier qu’on l’obligeait à porter, brun pour les garçons, crème pour les filles.

Il s’attira d’emblée, en arrivant sans tablier dans la grande salle comble du gymnase, les foudres de la directrice vociférante, changeant son teint pâle en rouge rubis. C’est elle courroucée et colorée, devant le refus d’obtempérer du rebelle, qui alla fouiller la poubelle pour en retirer l’objet de la discorde, désormais scellée !

Depuis ce jour le chétif garçonnet au regard froncé, entretint avec le respect obligé de ses camarades, un violent potentiel à l’invective et à la rébellion sans condition et constante, envers toutes formes d’autorité. Quand bien même on le menaçait de lui laver la bouche avec du savon…

C’est sermonné une dernière fois, toujours sans succès, lors du dernier conseil d’orientation et de discipline, qu’on lui souhaita bon vent, en l’envoyant en internat au lycée dans une classe option arts plastiques, parmi de jeunes ados pseudo artistes boutonneux.

Après une folle année d’internat, riche en bleus et turpitudes, où il se lia d’amitié et de commerce avec une bande de musicos chevelus et fumeurs de bières, il fut remercié et dut quitter l’internat, mais, autorisé, en tant qu’externe cette fois-ci, de continuer à faire fructifier son commerce pour subvenir à ses besoins croissants, au sein du bénéfique établissement.

Après trois années d’études mouvementées, où il obtint un prix de graphisme au concours général de 1981, et passa agréger en baby-foot, dont il ne décollait, que pour s’installer à la table du fond de l’auberge au Schutzenbock, pour y boire les bières gagnées au jeu.

Rapidement lassé de tout il se lassa également de ses études, échoua bien entendu à l’épreuve du baccalauréat et se présenta au concours de l’école des Beaux Arts de Mulhouse où il fut reçu.

C’est là qu’il passa cinq années de vacances en développant son industrie auprès de nouveaux artistes, fumeurs et sniffeurs de bières, accumulant les conquêtes féminines et affinant l’art du farniente et de la fête.

Sinon, en parallèle, il mit son sens de l’expression graphique au service de la publicité en tant que graphiste et directeur artistique et en perpendiculaire, partant du principe qu’il vaut mieux être un ver dans une pomme qu’un ver sans pomme, il alla exercer ses talents naturels de voix et d’autorité au sein de la mère éducation nationale qui lui proposa un poste de surveillant, de conseiller d’éducation, puis de fil en aiguille, de remplacement en remplacement, un poste de professeur d’arts plastiques et appliqués ! (Mais bon sang ! à part traverser à sec, à quoi sert le BAC ?)

Après l’obtention du DNSEP option Art, puis un trop bref passage à la FAC de Strasbourg dont on ne peut même pas parler ici et une expérience professionnelle exotique japonaise de dix années au Lycée SEIJO d’Alsace, le tout jeune homme continua à gratter régulièrement jusqu’à ce jour, un minable salaire de prof à l’éducation nationale, et autres institutions, tout en développant son éclectique créativité, exposant çà et là ses réalisations, de Paris à Montréal en passant par le Métropolitan Muséum de Tokyo sans oublier d’autres exhibitions individuelles et collectives dans d’autres sordides salles de resto et galeries plus ou moins minables et officielles.

Fort de son expérience dans l’enseignement, riche de son expérience personnelle dans le monde associatif, la publicité et le domaine de l’art en tant qu’organisateur et exposant, le toujours jeune homme fut invité à prodiguer ses connaissances en matière de créativité à l’Institut Supérieur Textile d’Alsace à Mulhouse auprès de jeunes et jolies étudiantes dont le contact rafraîchissant lui permit de préserver cette apparence jalousée, d’éternel jeune homme.

Depuis, continuant son petit bonhomme de chemin, d’expositions en ateliers de créativité pour des publics divers et variés, d’une école d’élèves infirmiers l’IFSI aux patients d’hôpitaux spécialisés en passant par les détenus de centres également spécialisés, l’individu rebelle n’a jamais à ce jour cessé de créer et de professer…

Relativement absent de la scène mondaine, il apparaissait inopinément et furtivement hors de sa retraite où il a passé plus de quinze années dans le calme des montagnes vosgiennes à Labaroche, fidèle à ses chiens, Albert puis Kheops, infidèle à toutes les autres, préférant les manifestations plus festives et paillardes que les feux de la rampe.

L’éclectique créateur est revenu en 2007 s’installer dans sa ville natale, où pour l’instant il jouit d’un repos bien mérité, suite à cette rupture brutale avec le monde de la montagne…

On le retrouva, enseignant, mal noté et mal payé, dans trois établissements dont deux, n’ont de catholique que le nom, privés, certes, mais de tout sens pratique et d’ouverture d’esprit, comme de moyens créatifs !

Face à l’évolution exponentiellement jubilatoire et technologique du monde réel, l’éternel insatisfait, s’évertua pourtant avec force rage et innocence d’ouvrir les yeux des futurs handicapés, que sont pour une large majorité, les crétins qu’on formate aujourd’hui dans ces maisons de l’inculture.

Le troisième, l’ISTA institut supérieur textile d’Alsace, suppôt du capitalisme qui exploite à outrance la main-d’œuvre sous-payée, lui permis tout de même d’arrondir les fins de mois et de rendre un peu plus attentif les futurs commerciaux et autres chefs de produit, de leur formidable potentiel créatif totalement ignoré, inexploré et inexploité, pour tenter de les éveiller peut-être une dernière fois, au moins face à eux-mêmes avant se sombrer dans le consumérisme qu’on leur demandait d’adorer !

Il espérait encore et toujours naïvement, qu’advienne enfin ce jour où les têtes bien faites seraient légion et que les têtes trop pleines seront purgées, car il est temps et nécessaire comme l’exige actuellement la mode, de recycler !

Mon objectif : l’éveil des consciences !

Soit, comme son nom l’indique, la liberté d’expression est libre …

Soit elle n’est pas !

Certains, ont abordé mes cours et prétendu, ou se sont même excusés de ne pas savoir dessiner !

… Mais le terme « dessiner » ici se comprend par créer, un terme plus générique. Je ne demande à personne de savoir dessiner, mais plutôt de s’exprimer ! Oser s’exprimer. Car le problème est là. Après des années de formatage, on se retrouve démuni quand à nouveau il est proposé de réfléchir pour imaginer inventer et créer, plutôt que d’exécuter d’après des directives.

Pourtant l’enfant dès son plus jeune âge, joue et dessine, et tous sommes émerveillés devant ces aptitudes et gribouillages, que nous encourageons.

C’est ainsi par le jeu que l’enfant puis l’homme découvrent le monde et se et le construisent.

Hélas plus tard tout s’arrête et le grand formatage commence. J’ai entendu en conseil de classe un prof se plaindre qu’un élève dessinait en cours ! Il y a fort à parier que s’il dessinait c’est qu’il s’ennuyait. Qui n’a jamais en téléphonant, gribouillé sur un coin de table un cahier, qui n’a jamais rajouté une moustache à un portrait ou masqué une dent ?

Le processus de création est ancré en nous et dès que nous sommes soit préoccupés ou déstabilisés, il vient nous soulager en proposant un palliatif souvent graphique. Le fait de créer est tout aussi naturel que celui de respirer, c’est la respiration de l’esprit. Si on veut empêcher le cerveau de réfléchir, il faut l’abrutir en l’asservissant, comme c’est hélas courant, quand on a plus besoin de bras, que de têtes !

La création est un miroir dans lequel l’homme se trouve et se découvre pour se comprendre et se construire avec force originalité et assurance. C’est là un travail personnel qui façonne l’individu.

Mon travail consiste à faire prendre conscience à chacun de ce fait, pour l’accompagner le soutenir et l’encourager à découvrir ses aptitudes, développer et révéler sa personnalité à travers sa puissance créatrice, car la créativité est une force. C’est la force qui forge l’expérience et affirme l’authenticité !

Découvrir et promouvoir les qualités individuelles, apprendre à apprendre, pour engendrer un processus de création, c’est ce que je propose.

Il est révolu le temps où l’art de créer était réservé à une élite pensante ou délirante. Évidemment il a fallu compter avec l’évolution d’une prise de conscience collective, comme d’un développement intellectuel, c’est-à-dire d’une certaine forme d’éducation, pour arriver enfin à constater que malgré les obstacles générés, par ce même système éducatif, la création se démocratise enfin. Actuellement aussi, grâce aux technologies de plus en plus surprenantes et abordables.

Oubliez le temps de l’élitisme où l’artiste se pavanait ou se saoulait au sommet de sa pyramide, assis par son seul talent ou par quelques autres considérations spéculatives.

Les sommets ont besoin de base pour s’élever, mais la base aujourd’hui s’élargit, car elle est en perpétuel mouvement et le sommet devient plus difficile à atteindre, car plus haut et plus instable. Les célébrités et vanités sont éphémères et l’élitisme désormais banni, car l’art fait la promotion des individus.

Il y aura toujours des génies et des amateurs, mais revendiquer un statut d’artiste est obsolète, car créer est un fait naturel et nécessaire pour chacun.

L’homme ne se restreint pas à un seul statut, il est multiple et évolutif comme un diamant dont il faut tailler les facettes ! Nous sommes tous capables de créer et sommes tous artistes en fonction des besoins et des situations, encore faut ’il le prouver en osant s’exprimer librement.

… Dans un monde où il est difficile d’être, l’art permet tout ; d’être et de tout faire !

Romain Creutzmeyer